Moyens d’aide au sevrage tabagique
Substituts nicotiniques

C’est le traitement pharmacologique le mieux évalué, et recommandé dans les stratégies thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses de l’arrêt du tabac de l’AFSSAPS (juin 2003).

Le risque de surdosage par les substituts nicotiniques est extrêmement rare et le sous-dosage très fréquent conduit à la plupart des échecs.


Recommandations sur les substituts nicotiniques
  • Les substituts nicotiniques ont prouvé leur efficacité dans l’arrêt du tabac ; ils augmentent les chances de réussir de 50 % à 70 %.
  • Les substituts nicotiniques sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie.
  • La prescription est possible par tout professionnel de santé disposant d’un N° RPPS : médecins y compris du travail, infirmiers, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes ou chirurgiens-dentistes.

 

Recommandations AFSSAPS 2003
  • Plusieurs études contrôlées ont montré une bonne tolérance et une efficacité majorée de l’association de deux substituts nicotiniques (transdermique et forme orale) afin d’obtenir une posologie optimale : les dosages doivent se faire selon le test de Fagerström et les symptômes de surdosage. Ainsi il peut être utile d’associer plusieurs timbres transdermiques fortement dosés en début de traitement chez les fumeurs les plus dépendants (en général un patch fortement dosé pour un paquet de 20 cigarettes) avec des gommes ou des pastilles.
  • Avec cet éventail de substituts nicotiniques, le médecin peut et doit trouver la prescription la mieux adaptée à chaque fumeur qu’il prend en charge : il s’agit de faire du « sur mesure ».
  • La persistance d’un tabagisme en même temps que l’utilisation d’un patch n’est pas dangereuse et doit conduire à réévaluer le dosage utilisé.
  • Il n’y a pas de contre-indication à utiliser des substituts nicotiniques chez les patients coronariens, ni à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux.

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