Moyens d’aide au sevrage tabagique
Substituts nicotiniques

C’est le traitement pharmacologique le mieux évalué.

Le risque de surdosage par les substituts nicotiniques est extrêmement rare et le sous-dosage très fréquent conduit à la plupart des échecs.


Recommandations
  • Les substituts nicotiniques ont prouvé leur efficacité dans l’arrêt du tabac ; ils augmentent les chances de réussir d’environ 50 %.
  • Les substituts nicotiniques sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie.
  • La prescription est possible par tout professionnel de santé disposant d’un N° RPPS : médecins y compris du travail, infirmiers, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes ou chirurgiens-dentistes.

 

Recommandations
  • Il y a une bonne tolérance et une efficacité majorée de l’association de deux substituts nicotiniques (transdermique et forme orale)
  • Posologie optimale obtenue grâce au test de Fagerström
  • Les dosages doivent être adaptée si symptômes de surdosage ou de manque
  • Il peut être utile d’associer plusieurs timbres transdermiques fortement dosés en début de traitement chez les fumeurs les plus dépendants (en général un patch fortement dosé pour un paquet de 20 cigarettes) avec des gommes ou des pastilles.
  • La persistance d’un tabagisme en même temps que l’utilisation d’un patch n’est pas dangereuse et doit conduire à réévaluer le dosage utilisé.
  • Il n’y a pas de contre-indication à utiliser des substituts nicotiniques chez les patients coronariens, ni à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux.

     

 

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