Chez les patients PD-L1≥1% sans mutation d’EGFR ni de réarrangement d’ALK de stade II à IIIB (tumeurs résécables jugées à haut risque de récidive) un traitement néo-adjuvant par 3 cycles de chimiothérapie-immunothérapie est accessible en accès précoce :
- quelle que soit l’histologie par carboplatine AUC 5 ou 6 + paclitaxel (150 ou 200 mg/m²) + nivolumab 360mg
- pour les carcinomes épidermoïdes par cisplatine (75 mg/m²) + gemcitabine (1000 ou 1250 mg/m²) + nivolumab 360mg.
- pour les carcinomes non-épidermoïdes : sel de platine + pemetrexed (500 mg/m²) + nivolumab 360mg
La lobectomie (avec curage), par voie mini-invasive lorsqu’elle est réalisable, est le traitement standard des tumeurs de stades cII à IIIB(T3N2) dans un délai de 6 semaines après le J1 de la dernière cure du traitement d’induction. Il est recommandé :
- que l’acte chirurgical soit réalisé par un chirurgien spécialiste expérimenté,
- dans une structure hospitalière pouvant assumer des suites post-opératoires compliquées.
Chez les patients PD-L1<1% ou chez les patients n’ayant pas reçu de traitement néo-adjuvant par chimio-immunothérapie, une chirurgie suivie d’une chimiothérapie post-opératoire est indiquée chez tous les patients en état physique et physiologique de la recevoir, pour les stades pII et pIII par cisplatine 80 mg/m² J1, vinorelbine 30 mg/m² J1 et 8 tous les 21 jours, 4 cycles (ou vinorelbine orale).
Chez les patients totalement réséqués (R0), il n’y a pas d’indication à une radiothérapie post-opératoire.